Le modèle ESN est en bout de course

Depuis des années, le modèle des Entreprises de Services du Numérique repose sur une équation simple : recruter des talents, les placer chez des clients, rentabiliser le temps passé. Une mécanique bien huilée, parfois trop.
Car derrière les mots « accompagnement », « valorisation », ou « carrière », beaucoup de consultants vivent une autre réalité : missions imposées, peu de visibilité, management lointain, absence de reconnaissance. Bref, une sensation d’être un simple « ressource » dans une machine bien trop industrielle.

Aujourd’hui, ce modèle montre ses limites. Et surtout, il n’attire plus.

De nouveaux profils, de nouvelles exigences

Les talents IT : développeurs, chefs de projet, experts cloud, data ou sécurité,  ne veulent plus simplement « travailler en mission ».
Ils veulent choisir leur rythme, comprendre le sens des projets sur lesquels ils s’investissent, avoir de l’impact et évoluer dans un cadre qui respecte leur singularité.
La montée du freelancing, l’attrait pour les startups ou l’exode vers des environnements plus souples traduisent bien ce rejet du modèle ESN traditionnel.

Les jeunes générations, elles, ne veulent pas de surpromesses ou de belles phrases. Elles veulent :

  • Des projets alignés avec leurs valeurs

  • Des managers accessibles

  • Un vrai droit de regard sur leur trajectoire

  • Une liberté encadrée mais réelle

L’usine à consultants : symptômes d’un modèle dépassé

Certaines pratiques ont cristallisé cette défiance :

  • Missions imposées « parce que ça rentre dans le TJM »

  • Managers absents une fois la mission démarrée

  • Formations rares ou mal ciblées

  • Peu de transparence sur les marges ou les opportunités

  • Un marketing employer branding qui ne reflète pas la réalité terrain

Cette approche « pipeline + rentabilité + volume » finit par détruire la fidélité, étouffer la montée en compétence, et générer un turn-over coûteux. En somme : ça ne fonctionne plus.

ESN nouvelle génération : un changement de culture

Face à ce constat, certaines entreprises prennent un virage clair. Elles ne se contentent pas d’ajuster quelques process RH. Elles revoient toute leur culture. On les appelle parfois « ESN nouvelle génération », mais ce ne sont pas que des mots : ce sont des actes.

Voici ce qui les distingue :

Des projets choisis à deux (et non imposés unilatéralement)
Une transparence sur les marges, les objectifs, les retours client
Un accompagnement continu, même en mission
Une logique de montée en compétence réelle, avec un suivi structuré
Une reconnaissance sincère, qui ne passe pas uniquement par le salaire
Un sens donné au travail : quels projets, pour qui, avec quelle utilité ?

W hub : s’émanciper de l’ancien modèle

Chez W hub, nous avons décidé de ne pas reproduire les erreurs du passé.
Notre conviction : une ESN ne doit pas être une machine à produire, mais un hub de talents qui s’épanouissent à travers les projets qu’ils choisissent.

  • Nous co-construisons les trajectoires : chacun connaît ses options, ses marges de manœuvre, et peut évoluer selon ses aspirations.
  • Le management est au contact permanent des consultants, avec une attention portée à l’humain, pas seulement aux KPIs.
  • La performance, oui. Mais pas au détriment du plaisir, du respect ou de l’engagement personnel.
  • Et surtout : nous avançons avec transparence. Pas de vitrine enjolivée. Ce qu’on dit, on le fait.